agriculture
Patrick MAURIN est commerçant à la retraite et conseiller municipal de Marmande dans le Lot-et-Garonne, petite ville située entre Agen et Bordeaux… À 65 ans, et rejoint par Jean-Claude RODET, médecin de l’Académie des Sciences de New York, il a effectué une marche citoyenne de 540 kms à partir de son village, Gontaud de Nogaret jusqu’à Sainte Anne d’Auray, en Bretagne.
Unidivers / Par Bastien Michel /
Cessons d’être solitaires, soyons solidaires.
Son objectif principal : aller à la rencontre des gens, agriculteurs, producteurs, élus locaux et régionaux du Grand Ouest de la France en 22 étapes pour les sensibiliser à la condition dramatique des paysans. Selon Santé publique de France, on évoque un suicide tous les deux jours chez les agriculteurs.
Unidivers.fr est allé à la rencontre de Patrick Maurin pour comprendre sa démarche citoyenne : interview en vidéo.
Interrogé sur les motifs de sa présence auprès de Patrick Maurin, Jean-Claude RODET confie avoir entendu parler de la démarche de l’élu il y a quelques jours seulement. À 75 ans, cet auteur franco-canadien promoteur de l’agrobiologie, résidant au Portugal, a fait la route (en véhicule) jusqu’aux Pays de la Loire pour marcher aux côtés de celui qu’il n’avait jamais rencontré auparavant.
Un élu de Marmande, dans le Lot-et-Garonne, a débuté, dimanche 23 septembre, une marche de 540 kilomètres pour sensibiliser le grand public au suicide des paysans.
La Croix /
« Nous sommes partis dimanche 23 septembre de Gontaud-de-Nogaret après la messe donnée pour les familles de paysans endeuillées par un suicide », témoigne Patrick Maurin, à l’initiative de cette marche de 540 kilomètres entre le Lot-et-Garonne et le Morbihan. Ce jour-là, ils sont une trentaine – agriculteurs, associations, sportifs et élus locaux – à avoir pris la route pour attirer l’attention du grand public sur ce fléau qui touche depuis de nombreuses années le monde agricole.
« Demain, nous serons à Castillon-la-Bataille et, à chaque étape, il faudra rassembler des gens. Nous distribuons des tracts et discutons avec ceux que nous rencontrons pour les inciter à nous suivre », confie Patrick Maurin. Cet homme de 65 ans qui a été enfant de chœur et a joué de l’orgue à l’église jusqu’à 24 ans se dit confiant. La foi le guide et porte cette marche qu’il a voulue citoyenne et « spirituelle ».
Patrick Maurin marche encore, cette fois pour sensibiliser contre le suicide en agriculture.
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Conseiller municipal de Marmande entre Agen et Bordeaux, candidat sans étiquette aux dernières élections législatives, Patrick Maurin, 65 ans, veut sensibiliser la population sur un fléau : les suicides dans le monde agricole.
Selon cet élu marcheur, qui doit rallier le Morbihan après un demi-millier de kilomètres, « les agriculteurs sont la catégorie socioprofessionnelle la plus à risque en matière de suicide.” Il cite des chiffres : la surmortalité par suicide chez les agriculteurs est 20 à 30 % supérieure à la moyenne de la population.
Jusqu’aux portes du pouvoir
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Après celle de 2016, l’élu marmandais repart pour une deuxième marche citoyenne et veut attirer l’attention sur le suicide des agriculteurs.
Jean-Christophe Wasner / Publié le .
Il était marcheur avant d’être En marche, dans le sillon d’Emmanuel Macron – peut-être est-ce lui qui a d’ailleurs donné des idées au député du Villeneuvois, Olivier Damaisin. Patrick Maurin remet le couvert : deux ans après sa première marche citoyenne qui l’avait mené de Marmande jusqu’à l’Assemblée nationale, le conseiller municipal marmandais repartira dimanche 23 septembre prochain sur les routes françaises. Depuis Gontaud-de-Nogaret, il ralliera cette fois-ci Sainte-Anne-d’Auray, dans le Morbihan, en Bretagne. Un périple de 540 km lors duquel il veut continuer à sensibiliser les Français aux suicides dans le monde agricole (lire ci-contre).
« Officiellement, un agriculteur se suicide tous les deux jours en France. Mais j’ai fait mes propres recherches : des morts d’agriculteur sont répertoriées comme des accidents alors que ce sont des suicides, cela ne fait aucun doute », affirme Patrick Maurin. Et s’il a décidé de partir de Gontaud, ce n’est pas un hasard. « J’y avais un ami agriculteur, mon meilleur ami, Christian Bouchet. Il s’est suicidé, il y a huit ans. Il était producteur laitier, mais il ne s’en sortait plus. C’est sa mort qui m’a fait prendre conscience de ce problème. Et si je fais cette marche, c’est en sa mémoire. »
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